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Oralité 2011 | 27 octobre – Continuités

Programme

Au local A-5020 du Pavillon Hubert-Aquin du département de sociologie de l’UQÀM / 400 rue Ste-Catherine Est

Jeudi 27 octobre • CONTINUITES

Bienvenue à tous : Conférenciers, artistes, étudiants et le grand public !

Accueil des participants

Rendez-vous à la salle de conférences Marcel Rioux (5è étage, accessible par ascenseur à partir du niveau métro). Retrouvez les autres participants de différents horizons. C’est à ce moment que vous recevrez votre cocarde et la copie imprimée du programme si c’est votre première journée.

L’objet et la langue au service du conte • 9h30 – 11h00
Sylvain Rivard
Sylvain ‘Vainvard’ Rivard

Sylvain Rivard, alias Vainvard, est un artiste pluridisciplinaire spécialisé dans les arts et les cultures des Premières Nations d’Amérique. D’origine abénakise, il est très vivant et loin d’être avare de ses connaissances et savoir-faire. Il est tour à tour consultant auprès de musées, recherchiste pour des productions cinématographiques et télévisuelles, auteur et illustrateur ou encore animateur et conteur.

Atelier de Sylvain Vainvard Rivard sur l’art du conte
Une bonne connaissance de la culture matérielle et des notions des langues autochtones sont essentielles à qui veut comprendre toute la symbolique et les rouages d’un conte.

Pour créer des œuvres littéraires, scéniques, cinématographiques, télévisuelles ou plastiques contemporaines et véridiques il est nécessaire de se familiariser avec la culture – tant matérielle qu’immatérielle – du groupe que l’on désire traiter, afin de pouvoir par la suite l’intégrer ou la réinterpréter dans l’œuvre.

Lors de cette rencontre, je tenterai de démontrer une telle démarche à l’aide de textes et d’objets anciens comparés à des œuvres récentes.

‘Le Sens du récit’ • 11h15 – 11h45
Pierre Lepage
Pierre Lepage

Pierre Lepage est anthropologue, collaborateur de Recherches amérindiennes au Québec.

Il a travaillé à Droits et libertés pendant près de 30 ans. Il a publié le livret de référence Mythes et réalités sur les peuples autochtones, et il est l’auteur d’un hommage à Rémi Savard dans Le sens du récit.

Hommage à Rémi Savard
Par Pierre Lepage
Rémi Savard est une anthropologue québécois qui a recueilli un nombre inégalé de récits traditionnels appartenant aux cultures des Premiers Peuples du Nord-Est du Canada.

Photo de Rémi-Savard
Rémi Savard

Il a enseigné à l’université de Montréal pendant de longues années.

Voici un site présentant sa bibliographie.

Pour son quarantième anniversaire, Recherches amérindiennes au Québec a consacré un numéro spécial à Rémi Savard.

Pour une introduction à son travail, vous pouvez visiter cette présentation de la mythologie innue qui réfère à deux sortes de ‘récits’ qui ont été distinguées grâce aux travaux de Rémi Savard.

Quand la parole se fait nomade • 11h45 – 12h15
Pascale Marcoux
Pascale Marcoux

Pascale Marcoux complète une maîtrise en littérature à l’Université Laval sur Bâtons à message. Tshissinuatshitakana de Joséphine Bacon.

Ses recherches, financées par le CRSH, portent actuellement sur les écrits des femmes amérindiennes et francophones au Québec. Elle est auxiliaire de recherche au département de langues, linguistique et traduction de l’Université Laval et elle fait partie du comité de lecture de la revue de réflexion littéraire Chameaux.

Bâtons à message. Tshissinuatshitakana de Joséphine Bacon
Joséphine Bacon est une écrivaine Innu remarquée depuis ses Bâtons à message

En 2009, l’artiste innue Joséphine Bacon publiait son premier recueil de poésie, Bâtons à message. Tshissinuatshitakana. À l’origine, ces « bâtons à message », sorte de signes visuels, étaient laissés en chemin par les nomades dans le but de communiquer avec les membres des autres communautés. Ils « offraient des occasions d’entraide et de partage », nous dit Bacon, dans son avant-propos, « et à travers eux, la parole était toujours en voyage ».
En mai 2011 les Bâtons à message de Joséphine Bacon étaient au coeur du spectacle Nimishat, Nutin.

L’importance du conte contemporain des Premières Nations pour rétablir l’histoire • 13h15 – 14h45
Robert Bourdon
Robert Bourdon

Robert Seven Crows Bourdon Chanteur, joueur de tambour et conteur Métis Mi-Gmah de la Gaspésie
Jeter un nouveau regard sur l’histoire est un défi pour le conteur car la tendance dans le conte n’est pas tout à fait au même rendez-vous, par contre Serge Bouchard nous a bien démontré que nos oreilles aiment ce souffle si doux et si authentique.

Mes inspirations: « De remarquables oubliés » de Serge Bouchard, « La rivière profanée » et « L’étranger » de la série FEU de Francine Ouellette, ainsi que « Un huard sur le lac » de Jocelyn Bérubé

Atelier de Robert Seven Crows Bourdon
La culture orale vit toujours et c’est à nous, conteurs, rappeurs, poètes, slammeurs, compositeurs, de contribuer à ce souffle.

Les sujets dont j’aimerais que nous discutions sont :

– La place du conte historique (le cas de Guth DesPrèz) – la recherche historique pour authentifier le conte – la présentation de l’histoire sans y imposer une morale ou un jugement (la raison pour laquelle il faut ‘rétablir l’histoire’) – ma recherche pour créer le conte « Le carnet d’un voyageur Métis ».

Je pourrais présenter des extraits du conte « Le carnet d’un voyageur Métis » (ou le conte au complet).

Cercle de parole animé • 14h45 – 15h15

Dolorès Contré-Migwans
Dolorès Contré-Migwans

Dolorès Contré-Migwans Animatrice de cette période de partage Pour en apprendre davantage sur Dolorès, voyez sa biographie associée à la conférence d’ouverture du 26 octobre.

Le cercle de parole suppose que la parole de chacun est respectée. Artial a organisé plusieurs cercles de parole (environ un par saison). Voyez des exemples de sujets de cercles de parole.

Échange entre les participants
Un échange qui nous permettra de réfléchir sur ce que nous auront appris jusqu’à ce point.

Nous exprimerons nos impressions, poserons les questions que nous avons et nous pourrons ainsi, espérons-le, approfondir notre compréhension et notre appréciation des raisons et des modalités qui relient l’oralité à l’art autochtone comme le suggère le titre du colloque-forum.

• 15h45 – 16h45
Towanna Miller
Towanna Miller

Towanna Miller est peintre et artiste des arts visuels, Mohawk résidant à Khanawake.

Formée aux arts et au dessin à New York dans les années 1980, Towanna a exposé à Chicago, à New York, à Wendake, en Ontario, ainsi qu’à Vancouver lors des Jeux Olympiques. Jusqu’en février 2012, ses dernières oeuvres sont exposées à Howes Cave (New York) au Iroquois Indian Museum pour un collectif sur le récit iroquoien de la création.

Elle se demande “Que signifie être Mohawk?” et ses peintures lui murmurent dans ses rêves, sous la forme de souvenirs ou de visions.

Portfolio de Towanna Miller: www.myartspace.com/towannamiller

Comment dire l’identité Mohawk en peinture?

Image de Sound Inspiration, peinture de Towanna Miller
Sound Inspiration (Towanna Miler)

Mon art appartient à ma culture et à mon histoire Iroquoise. Or celles-ci furent modelées par les récits de la Création et par les prophéties. J’ai déjà réalisé une série sur la Création. J’aimerais intégrer mes oeuvres sous forme de vidéo, avec ma voix et la musique d’arrière-plan expliquant chaque pièce.

Image de Esprit de parole, peinture de Towanna Miller
Esprit de parole (Towanna Miller)

Je peins présentement des oeuvres référant à l’expérience des pensionnats et ensuite ce sera une série touchant aux prophéties.
Pour moi, c’est en pensant à ma fille qui a des questions sur le sens de l’avenir que je me suis rendu compte de la nécessité de nourrir notre imaginaire alimenté par les visions prophétiques pour sortir de la morosité dans laquelle nous sommes plongés depuis l’expérience traumatisante des pensionnats. Nos mythes et nos récits de création nous indiquent d’où nous venons et nos prophéties nous indiquent la voie à suivre en nous rappelant l’importance d’être courageux.

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Consulter le programme pour la journée du 26 octobre, Perspectives ou pour celle du 28 octobre, Médiations

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Oralité 2011 | 26 octobre – Perspectives

Programme

À l’Atrium du Conseil des arts de Montréal / 1210 Sherbrooke Est

Mercredi 26 octobre • PERSPECTIVES

Accueil des participants – Hall d’entrée de l’Édifice Gaston-Miron

Prenez le temps de rencontrer les artistes, les chercheurs ainsi que les autres participants de différents horizons.

Mise en contexte

Les trois premières séances visent à donner aux participants une idée générale de la situation des artistes autochtones en rapport avec les enjeux pour la reconnaissance des l’identité et des droits de leurs communautés, notamment du point de vue de la préservation de la mémoire, mais également en relation à l’adaptation à une société qui change rapidement et où la survie des langues autochtones est loin d’être assurée.

Mot d’introduction • 13h45 – 14h15
Anaïs Janin
Anaïs Janin

Anaïs Janin est coordonnatrice du colloque-forum. Suite à un baccalauréat en histoire de l’art et une maitrise en muséologie, Anaïs Janin effectue des études doctorales en sociologie. Son sujet porte sur la question de l’appartenance et de l’identité autochtones en lien avec l’expression artistique et culturelle et comment elles prennent forme aujourd’hui. Son objet d’étude est le Jardin des Premières-Nations du Jardin botanique de Montréal. Elle veut aider le public à connaître l’art autochtone. Pour y parvenir, elle a fondé en 2010, avec des Autochtones et des Non-autochtones, Artial : art et social.

Anaïs Janin, coordinatrice d’Artial, présentera le programme de l’évènement
Présentation du thème et du but de cette seconde édition du colloque-forum d’Artial.

Suite à l’accueil du public et des participants, et après une courte prière par une invitée spéciale qui demeure à confirmer, j’introduirai le sujet du colloque-forum et quelles seront les activités à venir. Je soulignerai les thématiques qui seront abordées afin de mettre en place le cadre réflexif propre à favoriser un échange enrichissant et positif.

Découvrez pourquoi Artial a choisi ce sujet et la relation entre ce projet et la raison d’être d’Artial.

 

Passé au futur-présent • 14h15 – 15h15
Mélissa Mollen Dupuis
Mélissa Mollen Dupuis

Artiste Multidisciplinaire et conteuse, Melissa Mollen Dupuis est Innu, originaire d’Ekuanitshit sur la Côte-Nord. Elle est issue de deux cultures: innu et québécoise. À travers son travail d’animatrice au Jardin des Premières Nations et au Musée McCord, elle expose la richesse de cette culture aux visiteurs et jeunes de Montréal. Depuis des années, elle fait découvrir sa double appartenance, les conflits et métissages qui en sont issues. C’est à travers les arts visuels, l’animation, la vidéo, la performance et le conte, qu’elle est amenée à explorer des avenues contemporaines d’interprétation de la culture amérindienne.

Découvrez le wiki de Mélissa Mollen Dupuis.

Deux autres sources importantes d’information sur la culture innue: http://www.innu-aimun.ca/ et http://www.innuaitun.com/

La transformation de l’oralité autochtone
Mélissa Mollen-Dupuis, apporte un éclairage personnel sur la contribution de plusieurs artistes à cette évolution.

L’importance de l’oralité dans les cultures autochtones ne se dément pas, malgré la globalisation de l’écriture comme mode de transmission. Au Québec, la référence aux traditions orales est encore présente dans la pratique des artistes autochtones contemporains. Cependant, ce qui a changé, c’est que les sources d’informations peuvent varier, allant de la parole directe des aînés à l’écoute des vidéos sur Youtube.

À travers cette présentation d’un panorama à propos de différents artistes qui réinterprètent l’oralité de façon contemporaine, découvrez comment l’oralité est réintroduite dans l’art autochtone aujourd’hui.

Mélissa vous fera découvrir aussi une part de sa propre pratique artistique.

Présenté en partenariat avec le FICQ

 

Filmer le récit oral • 15h45 – 16h45
Wapikoni mobile
Wapikoni mobile

Wapikoni mobile est un studio de cinéma motorisé qui visite plusieurs communautés de Premières Nations et Inuits du Québec. Le rapper Samian a débuté son processus créatif au cours d’une expérience avec le Wapikoni mobile. L’initiative mise sur pieds par Manon Barbeau motive les jeunes autochtones à prendre confiance en leur capacité de créer quelque chose de positif et à exprimer haut et fort leur identité.
Wapikoni mobile est devenu une institution depuis sa fondation en 2004. Il a présenté son premier lancement international le 14 octobre, malgré les coupures de près de 500 000$ imposées par Services Canada. Apprenez comment vous pouvez aider sur Wapikoni.TV

Courts-métrages tirés de l’expérience du Wapikoni mobile
Afin de démontrer la vitalité de l’oralité autochtone, nous vous invitons à la projections de films qui représentent des légendes et récits mythiques de manière authentique et originale.

Créations réalisées par de jeunes autochtones dans leurs communautés au moyen du studio roulant mis sur pied par la réalisatrice Manon Barbeau.

Voici une réalisation de Kevin Bellefleur intitulée « Aïtun (coutumes) »

Et une autre, de Keifer et Devon (deux adolescents de Lac Simon) – intitulée « My Difficult Times » – qui nous parlent de leur vie marquée par l’absence de parents…

 

Conférence d’ouverture • 17h15 – 18h15

Dolorès Contré-Migwans
Dolorès Contré-Migwans

Spécialiste de la spiritualité des Premières Nations et artiste multidisciplinaire accomplie., Dolorès Contré-Migwans est Anishnaabe (Ojibwa de l’Ontario) et vit actuellement au Québec. Elle a une grande maîtrise de la conception d’ateliers pour transmettre la culture et l’histoire des Premières Nations. Étant une artiste chevronnée et reconnue, elle a aussi une maîtrise touchant à la dimension méthodologique de l’enseignement de l’histoire des Premières Nations.

Elle fut également chargée de cours au département de théologie de l’Université de Montréal.

Nous sommes honorés de l’avoir avec nous pour cette conférence d’ouverture et apprécions sa contributions significative au colloque en tant que conseillère au sein de l’équipe d’Artial.

Histoire de l’oralité du point de vue socio-culturel

Tout en nous fournissant des jalons historiques, Dolorès Contré-Migwans nous donnera des indications quant aux aspects qui seront abordés au cours des conférences des jours suivants.

Dolorès nous aidera par ces quelques mots – tels des clins d’oeil aux activités du programme – à cheminer à travers les symboles et les références qui nous accompagneront tout au long des présentations et ateliers auxquels nous auront la chance de participer.

Suivi d’un échange.

Présenté en partenariat avec le FICQ

 

Cocktail dînatoire • 18h15 – 20h00

Danick Duchesne est Innu de Masteuiatsh. Il vit à Montréal mais aime à se ressourcer dans le territoire innu (Nitassinan).

Il est artiste et membre du Conseil d’administration d’Artial depuis septembre 2010.

Un traiteur autochtone: Pour un goût propre aux Premières Nations

Crudités, terrine de chevreuil, pommes et canneberges, ainsi que vin et fromage; thé inuit et jus ainsi que bannique.Goûtez au parfum des Premières Nations – Car la gastronomie est un art!…

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Diversité 2010 | 23 juin – Écriture et diffusion

MERCREDI 23 JUIN 2010 : ÉCRITURE ET DIFFUSION

SESSION 1 : 9h00 à 11h00 : LITTÉRATURE

La puissance qui se cache derrière les vers de la poésie autochtone
Marlene Eaglespeaker
Marlene Eaglespeaker

Marlene Eaglespeaker, écrivaine (Blackfeet/Blood) du Sud de l’Alberta.

Mon projet tentera de voir les récentes interprétations historiques derrière les vers modernes des poètes autochtones. Si la poésie sert à accomplir la culture léguée historiquement, comment notre travail en tant qu’autochtones peut-il être placé dans un contexte moderne sans perdre sa valeur inhérente?
Dans ‘La théorie de la boîte à outil’, Nealon et Searls Giroux affirment que “ L’histoire n’est pas simplement une question d’interprétation des divers artefacts morts, en regardant vers les évènements du passé en tant que sûrement passés. Il s’agit bien plutôt d’inventer des stratégies pour le présent.”

TABLE-RONDE : Le CILAF, deux ans après : Littératures autochtones…
Rodney St-Éloi
Rodney St-Éloi

Né au sud d’Haïti, Rodney Saint-Éloi vit à Montréal. Il a publié une dizaine de recueils de poèmes et des essais sur la littérature et la peinture.

Son oeuvre est une lente traversée des villes, des fleuves et des visages. Il a publié entre autres ouvrages J’avais une ville d’eau, de terre et d’arc-en-ciel heureux ; J’ai un arbre dans ma pirogue. Il est fondateur et éditeur de la maison d’édition montréalaise Mémoire d’encrier.
Il sera l’animateur de cette table-ronde.

Louis-Karl Picard-Sioui
Louis-Karl Picard-Sioui

Huwennuwanenhs, Louis-Karl Picard-Sioui est membre du clan du Loup du peuple wendat.
Originaire de la communauté de Wendake, il y demeure depuis sa naissance. Titulaire d’un baccalauréat en histoire / études autochtones et d’une maîtrise en anthropologie de l’Université Laval, il travaille depuis maintes années dans milieu de la diffusion de la culture et des arts autochtones. À 35 ans, il a déjà publié un roman jeunesse, des poésies et des pièces de théâtre. Il effectue aussi des performances et participe à des projets littéraires et prestations poétiques. Enfin il contribue à présenter des expositions sur l’art autochtone : Territoires, mémoires, savoirs; 2008. Il est à l’origine du projet du CILAF.

Maurizio Gatti
Maurizio Gatti

Maurizio Gatti a été coorganisateur du CILAF et a publié en cette occasion une anthologie d’auteurs autochtones de différents pays aujourd’hui francophones : Mots de neige, de sable et d’océan (CDFM, 2008).

Ce colloque intitulé Carrefour International des littératures autochtones de la francophonie (CILAF), s’est déroulé en 2008 à Wendake. À l’initiative de Louis-Karl Picard-Sioui, poète
Wendat, il regroupa près de trente auteurs autochtones francophones (Canada, Afrique du Nord, Polynésie et Nouvelle-Calédonie). Cet évènement donna lieu à la publication de Mots de neige, de sable et d’océan, aux éditions CDFM. Deux ans après, la maison d’édition Mémoire
d’encrier est sur le point de publier les actes du CILAF, qui fut une première mondiale. Cette actualité nouvelle d’un évènement récent sera prétexte à un retour animé sur les moments forts de ces rencontres qui disent la diversité de la création autochtone actuelle.

« Pourquoi ce pluriel? Comment approcher les littèratures des premières nations? Faut-il les disperser, assumant leur marginalité ou les rassembler en un grand corpus? Faut-il les singulariser ou les étendre, d’un espace à un autre afin de refuser l’exiguïté?
Littératures autochtones, un état des lieux… un recoupement des formes, des genres, et des modes d’expression. Cette table-ronde est un ensemble de questions, de points de vue afin de partager des idées, des expériences, un rappel qui témoigne de l’existence de ces littératures… une invitation à les revisiter d’un continent à l’autre. » – Rodney Saint-Éloi

SESSION 2 : 11H15 à 13H15 : CHANT & MUSIQUE

Dynamiques relationnelles et identitaires au sein du réseau de la scène musicale contemporaine autochtone au Québec
Véronique Audet
Véronique Audet

Chercheuse au doctorat en anthropologie sur les musiques populaires autochtones, Université de Montréal, Véronique Audet est membre-étudiante du CIÉRA, de Critical World et de la SCTM. Elle est titulaire d’une maîtrise en anthropologie et l’auteure de Innu Nikamu. Pouvoir des chants, identité et guérison chez les Innus publié (à paraître) aux PUL. Elle a publié des articles dans plusieurs revues (dont Recherches amérindiennes au Québec et Inter, art actuel) et ouvrages (dont Aboriginal Music in Canada, à paraître) et présenté maintes conférences portant sur son thème de prédilection. Impliquée dans les milieux autochtones, culturels et universitaires depuis 1997, elle participe notament à l’émission Voix autochtones depuis 2004, à la radio CKIA 88,3 FM de Québec, ainsi qu’à l’organisation du colloque annuel et de la Soirée culturelle autochtone du CIÉRA-AÉA à l’Université Laval.

Tout en dressant un portrait global et local des pratiques musicales populaires contemporaines au Québec, j’aimerais soumettre la question suivante à la discussion : Comment les musiques autochtones contemporaines et leurs espaces de spectacles et de diffusion contribuent-ils à créer, alimenter, solidifier, structurer, un sentiment identitaire (pan-)autochtone contemporain et des espaces autochtones d’appartenance, de rassemblement, d’échange, de partage et d’expression de ces identités communes et/ou différenciées?

La radio communautaire, un média, une voix pour promouvoir l’art musical autochtone…

…et l’importance de l’utilisation de la langue autochtone par les chanteurs autochtones comme expression de leur appartenance, de leur identité

Donna Larivière
Donna Larivière

Productrice de l’émission de radio “Voix autochtones”

Donna Larivière, Algonquine de l’Abitibi-Témiscamingue, en plus d’en être la productrice, anime et présente des chroniques à l’émission radiophonique « Voix Autochtones », diffusée sur les ondes de CKIA FM 88,3 (Radio Basse-Ville) à Québec.

Suivez Donna sur le groupe de l’émission de radio, via Facebook.

Le rap algonquin, le reggae innu, le country atikamekw, le blues wendat, le pop inuit… la diversité musicale autochtone peut être identifiée comme un art, l’art musical. La langue autochtone est une forme d’expression utilisée par nos artistes comme expression de leur appartenance, de leur identité.

L’émission « Voix Autochtones » est devenue un repère pour la diffusion des œuvres des artistes autochtones dans leur langue en dehors de leur communauté et au fil de ses cinq ans d’existence, une occasion de permettre aux divers artistes diffuser leur musique, leurs chansons dans un Québec de plus en plus interculturel.

Créer le lien
Jef Tremblay
Jef Tremblay

Jef Tremblay  Je suis auteur, compositeur, et interprète de chansons aux consonances autochtones et animateur d’atelier d’expression artistique dans plusieurs écoles autochtones aux Québec. Je suis actif depuis plus de quinze ans dans le domaine de la musique et de la chanson. J’ai à mon actif plusieurs spectacles et deux albums, « Apprivoiser l’aurore » parut en 2000 et « Roches et Racines » lancé au musée de la civilisation le 31 octobre 2005 en collaboration avec mon groupe accompagnateur, Les Éléments.

Jef Tremblay nous invitera à parler de métissage musical, de la visibilité artistique des autochtones en milieu urbain et de créer des possibilités pour faciliter les rencontres interculturelles.
En débutant par une petite conférence et d’une prestation participative, tous seront invités à discuter à une table-ronde sur ces sujets.
Visitez son site à http://jeftremblay.com/musique/index.htm

SESSION 3 : 15H00 à 17H00 : ART GRAPHIQUE ET ILLUSTRATION

Discours et pratiques artistiques Inuit dans le domaine des arts graphiques contemporains au Nunavut (Arctique canadien).
Aurélie Maire
Aurélie Maire

Étudiante au doctorat, Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), Aurélie Maire se consacre, à travers ses recherches doctorales, à la sphère artistique du Nunavut dans l’Arctique canadien et plus spécifiquement à la création graphique contemporaine inuit à Panniqtuuq et Kinngait (île de Baffin) en lien avec l’oralité, selon une approche théorique et méthodologique emprunté à l’anthropologie, l’ethnolinguistique et l’histoire de l’art. Voyez son portrait sur la galerie de Inuit art zone: http://www.inuitartzone.com/fr/about/aurelie-maire.html.

L’art graphique (dessin et estampe) comme sculptural s’inscrit dans une tradition artistique ancienne à dimension magico-religieuse, alors que son développement économique se situe à la fin des années 1940. Principalement destinées au marché de l’art international, les œuvres d’art contribuent significativement à la diffusion d’une certaine image de la culture inuit.
Les discours en références à ces œuvres attestent de la forte dimension sociale de la pratique artistique et témoignent d’un lien intrinsèque avec la parole : quand certains sujets sont émotionnellement trop douloureux, le dessin peut parfois prendre le relais de la parole pour partager des expériences individuelles, familiales et collectives. A titre de porte-paroles d’une culture en changements, les artistes acquièrent un nouveau statut qu’il convient d’étudier.

Dana Claxton: The Mustang Suite

Amber Berson

Étudiante à la maitrise en histoire de l’art, à l’Université Concordia, Amber Berson est passionnée par l’art et son potentiel de changement social. Ses recherches actuelles se centrent sur l’art et son pouvoir de guérison des communautés en deuil. Elle travailler actuellement à la galerie Eastern Bloc en tant qu’administratrice des arts, et poursuit une maîtrise en histoire de l’art à l’Université Concordia. PLus récemment elle a été co-commissaire pour l’exposition Espèces vulnérables à cette galerie, In Your Footsteps à la galerie VAV, Rearranging Desires: Curating the Other Within au FOFA et “We Lived on a Map” à l’espace d’exposition du CEREV (Centre for Ethnographic Research and Exhibition in the Aftermath of Violence).

Amber Berson a finalement donné sa présentation mardi matin, en remplacement de celle d’Éruoma Awashish

En tant que sujets photograhiques, les nations des Premiers Peuples sont souvent représentés d’une manière stéréotypée, exprimant un faux-semblant plutôt que la réalité contemporaine. Par conséquent la photographie autochtone actuelle est souvent une réaction à des images canoniques. The Mustang Suite de Dana Claxton propose une alternative. En effet, le recours à l’humour pour congédier les préjugés, permet aux images de Claxton de présenter le caractère hybride de la plupart des personnes autochtones aujourd’hui.

La conférence d’Amber a finalement ét&eacute présentée mardi, en remplacement d’Eruoma Awashish, alors qu’elle était prévue initialement mercredi (mais un conflit d’horaire rendait cette date inadéquate)

Comment j’ai fait du pouce* sur la Montagne de l’Ours Vert
Christine Sioui Wawanoloath
Christine Sioui Wawanoloath

Artiste wendat-abénakise en arts visuels et auteure, Christine Sioui Wawanoloath présente son projet : J’ai élaboré le livre d’artiste Askaskwi awasoosi wajo “La montagne de l’Ours vert” en inventant d’abord un petit conte poétique sur un ours qui vient du ciel et qui, finalement, se transforme en montagne. Puis j’ai fabriqué un “livre” à quatre panneaux contenant des objets servant à illustrer le conte. Par la suite j’ai repris l’idée du petit poème pour écrire un conte de 7,500 mots intitulé L’ours et la femme venus des étoiles publié au printemps 2009 aux éditions Cornac. J’ai illustré ce conte en images numériques.

À l’automne 2009, j’ai écrit une version adaptée aux enfants de la maternelle et du premier cycle du primaire. Cette version, conçue pour être racontée par la voix et la gestuelle, introduit de nouveaux personnages et circonstances. Elle est illustrée avec des masques et des accessoires qui sont rangés dans une boîte peinte à l’effigie d’une montagne que j’appelle « Le petit théâtre ».

La boite contenant les accessoires du petit théâtre de l’Ours Vert
La boite contenant les accessoires du petit théâtre de l’Ours Vert

*Faire du pouce sur une idée : se servir d’une idée pour créer autre chose.

DES MOTS DE MODE: 18h00 à 19h00 : KIM PICARD, DESIGNER

Aperçu du talent de styliste de Kim Picard

À la Salle des boiseries de l’UQÀM, local J-2805 du Pavillon Judith-Jasmin, 1445 St-Denis, 2ème étage.

Kim Picard
Kim Picard

Dessinatrice de mode contemporaine autochtone, Kim Picard est une designer de mode de la communauté Innue de Pessamit. Elle demeure à Montréal depuis 15 ans. Ses réalisations en design de vêtements ont été récompensées au niveau provincial et international. Kim s’est impliquée au sein de l’association Femmes Autochtones du Québec.

Elle s’est toujours sentie concernée par la jeunesse autochtone et les enjeux auxquels les jeunes font face.
C’est dans cet esprit qu’elle a participé à de nombreux évènements (défilés de mode à travers le Canada et les états-Unis, festival, cérémonies de remise de prix pour la musique) afin de redonner confiance aux jeunes des Premières Nations.
Pour plus d’infos  : kimpicard.com/fr/

Un des hauts-faits du cheminement de Kim Picard (cf. ‘Aperçu…’ à droite) fut sa présence au « Transcanada Runway » qui a eu lieu à Montréal durant le « Festival Mode & Design » en juin 2009.  Ce show lui a permis d’être choisie, avec 7 autres designers autochtones, pour représenter le Canada aux Jeux Olympiques à Vancouver dans le cadre du « Aboriginal Fashion Showcase » qui a eu lieu en février 2010.
Kim est fière de ses origines autochtones et est heureuse de partager sa culture à travers ses créations.

Kim présentera son travail, tant au point de vue du processus que des réalisations avec la présence de trois mannequins qui porteront ses créations, ainsi qu’un diaporama.

Kim présentera son travail, tant au point de vue du processus que des réalisations avec la présence de trois mannequins qui porteront ses créations, ainsi qu’un diaporama.

CONCERT-CAUSERIE: 20h00 à 21h00: KATHIA ROCK, CHANTEUSE INNUE

Rencontre-musicale avec Kathia Rock pour retrouver les traces du rêve

Au studio de musique du Conseil des Arts de Montréal (Pavillon Gaston-Miron), 1210 Sherbrooke Est

Kathia Rock
Kathia Rock

Ateure-compositrice-interprète Innue de la Côte-Nord

Très tôt initiée à la musique, elle donne ses premières performances à de nombreux
concours organisées par sa communauté (Maliotenam), et décide de s’exiler à Montréal pour développer son côté artistique. Tranquillement, elle compose ses chansons et se produit sur différentes scènes tant au Québec qu’en Europe.
Elle a fait des rencontres qui l’initient aux productions audiovisuelle et multimédia. Elle découvre le théâtre, la danse, l’interprétation scénique, et les différentes techniques vocales. Après une dizaine d’années d’exil, elle revient dans la région quil’a vue naître avec tout ce bagage, de nouvelles connaissances et des idées plein la tête.(Présentation sur sa page My Space à l’adresse suivante : http://www.myspace.com/kathiarock)

La photo est d’André Morin, lui-même conteur

GRATUIT [Sur réservation (60 personnes maximum), avant le 22 juin]

Dans l’itinéraire de Kahtia Rock (voir ‘À propos de Kathia’ à droite), un rêve persiste: avoir l’opportunité de collaborer avec les différents intervenants du milieu culturel afin qu’elle puisse rassembler les artistes multidisciplinaires sous une même production. Elle développe plusieurs autres projets dans le domaine. La pluralité de son expression artistique (art visuel, multimédia, musique et gestionnaire de projet) s’imbrique tout naturellement à son désir d’innovation et ses nouvelles entreprises.

Le but ultime : faire connaître la force et la beauté d’une synergie de la culture tant Innu que Nord-Côtière.

Durée: 1 heure.

RENCONTRES : SPECTACLE DE CLÔTURE à partir de 21h30 : ARTS d’INTERPRÉTATION

Spectacle éclectique réunissant DANSE, POÉSIE, THÉÂTRE et MUSIQUE (à L’Alizé)!!

Pour voir la liste des artistes participant à « Rencontres », rendez-vous sur la page de présentation du colloque-forum Diversité 2010.

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Diversité 2010 | 22 juin – Arts médiatiques

MARDI 22 JUIN 2010 : ARTS MÉDIATIQUE

SESSION 1 : 9H00 à 11H00 : INSTALLATION ET PERFORMANCE

Utilisation des matériaux dans ma pratique
Sonia Robertson
Sonia Robertson

Artiste Ilnu de Mashteuiatsh réalisant des performances et des installations, Sonia Robertson est très impliquée dans sa communauté. Elle a fondé l’association du Parc sacré donc elle fut présidente durant huit ans. Elle a également travaillé au Musée amérindien pendant quatre ans, où elle a créé des liens avec des organismes régionaux et intégré l’art actuel.

Artiste, Sonia Robertson détient un baccalauréat interdisciplinaire en art de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Elle expérimente plusieurs champs disciplinaires: photographie, installation, vidéo, action, danse, atmosphère sonore et écriture. Ses œuvres sont une trace matérielle de l’expérience spirituelle vécue avec les éléments, les esprits présents. Son travail fut présenté dans sa communauté, au Québec, au Canada, en France, en Haïti et au Japon.

Sonia présentera son travail en faisant une performcance.

Identité, pratique contemporaine et la salle de classe : la communication des artistes comme outil
pédagogique

Artiste en arts visuels, Hannah Claus est une artiste contemporaine professionnelle d’ascendance mixte (Euro-Canadienne et Mohawk) qui explore les croisements et convergences de ses cultures à différents niveaux dans sa pratique artistique. Ses installations ont été inclues dans les expositions collectives Au fil de mes jours – In My Lifetime initiée par le Musée national des beaux arts du Québec en 2005, Oh So Iroquois produite par par la Ottawa Art Gallery en 2007 et Alternation au York Quay Harbourfront Centre de Toronto. Elle prépare actuellement une exposition solo pour la galerie du Centre d’art de la confédération à l’Ile-du-Prince-Édouard. Pour accéder à un site relatif à son travail: http://hannahclaus.blogspot.com/.

Assistante-professeure invité département d’Histoire de l’art de l’université Concordia, &agrave Montréal, Elizabeth Kalbfleisch enseigne l’histoire de l’art autochtone. Elle écrit à propos des pratiques artistiques des femmes autochtones et sur l’interculturalisme dans la culture visuelle. Elle détient un doctorat en Cultural and Visual Studies, de l’Université de Rochester, à New York.

Le contenu de cette présentation s’est développé après que Hannah Claus, artiste visuelle, était invitée par Elizabeth Kalbfleisch, professeur d’histoire de l’art, à faire une préentation dans son cours, Art in Native America à l’université Concordia. Ensemble, elles questionnent le rôle de l’identité en tant que modèle pour les pratiques d’art des artistes autochtones, tout en considérant l’utilité de la visite de l’artiste dans les salles de cours. Ce dialogue inclura une présentation visuelle de la pratique artistique de Claus, et une sélection de commentaires des étudiants qui ont participé à la présentation originale.

SESSION 2 : 11H15 à 13H15 : ARTISTES MULTIDISCIPLINAIRES

Sujet et matériau dans mon œuvre, à propos de mon identité métisse
Jacqueline Fiala
Jacqueline Fiala

Artiste Métisse multidisciplinaire de l’Alberta, Jacqueline Fiala a reçu une formation en éducation. Maintenant retraitée, elle a travaillé en tant que coordonnatrice dans un établissement pour jeunes contrevenants, travailleuse jeunesse pour le centre-ville, professeure et conseillère dans un centre d’hébergement pour femmes. Le bénévolat au sein de la communauté constitue un autre de ses intérêts. Elle a publié, entre autres écrits, “Healing Through Art”).

Apprenant par expérience de manière autodidacte, Jacqueline Fiala a suivi des cours avec un sculpteur local. Elle participa à l’exposition “Spirits in the Sun” à Scottsdale en Arizona en 1998. En tant que graveuse de pierre de savon, elle s’inspire de Constantin Brancusi. Son travail de gravure et de poésie intègre les thèmes de la nature, de la justice sociale, des enjeux auxquels les femmes sont confrontées, de la culture, de la spiritualité et des problématiques environnementales.
«La présentation débutera par un bref survol de mon évolution en tant qu’artiste et poétesse. Elle sera ensuite centrée sur des images de mes sculptures et sur les influences et inspirations pour chaque oeuvre. Pour finir je mettrai en relief de sculptures spécifiques, étant à la source des poèmes que je lirai.»

Matérialiser l’immatériel
Éruoma Awashish
Éruoma Awashish

Artiste atikamekw multidisciplinaire, Eruoma Awashish se présente ainsi:
«Ma mère est québécoise et mon père est de nation Atikamekw, j’appartiens donc à deux cultures. J’ai été élevée dans ma communauté d’Opitciwan, mon appartenance à la nation Atikamekw est donc plus forte que celle des québécois bien que je ne la dénigre pas. Il y a déj&agrave plusieurs années que j’ai quitté ma communauté pour allé étudier en ville. […] Pour moi, préserver ma culture est un combat que je mène tous les jours ».

«Son art veut mélanger les cultures et placer les contrastes en évidence. Elle veut marier les objets des
peuples entre eux. D’ailleurs, elle a un faible pour Brian Jungen, un jeune artiste de Vancouver qui a connu un rayonnement international après avoir créé un squelette de baleine avec des chaises de patio en plastique.»

Chantale Potvin, « L’artiste Eruoma Awashish : Des œuvres qui étonnent », (Innuvelle, septembre 2009)

Cette présentation n’a pu avoir lieu. Celle d’Amber Berson, initialement prévue pour mercredi après-midi,  s’y est substituée

SESSION 3 : 15H00 à 17H00 : TÉMOIGNAGES : ART ET SOCIÉTÉ

La Collection d’art inuit du Nunavik : réappropriation culturelle et patrimonialisation
Louis Gagnon
Louis Gagnon

Conservateur, Institut culturel Avataq, Louis Gagnon est titulaire d’une maîtrise en histoire de l’art qui lui a permis de poursuivre, au niveau du doctorat, ses travaux combinant des recherches historiques et des études en sémiologie visuelle à propos de la sculpture des Inuits du Nunavik. Depuis près de vingt ans, il agit à titre de spécialiste de l’art inuit pour différents musées au Canada et en Europe, il publie des articles et rédige des analyses portant sur la sculpture des Inuits. Au cours de cette période, il a également réalisé une quarantaine d’expositions explorant divers aspects de cette forme d’art.
Il y a déjà plus de quinze ans qu’il voyage régulièrement au Nunavik, au nom de l’Institut culturel Avataq. En 2001, cet organisme inuit l’a nommé conservateur et, il y a un an, il a mis sur pied le département de Muséologie de l’Institut qui veille sur la Collection d’art inuit du Nunavik et soutient activement le développement de la muséologie et de la conservation patrimoniale au Nunavik.
Parallèlement à ses activités de recherche et de mise en valeur autour de l’art et la culture des Inuits, il a participé à plusieurs recherches en archéologie rupestre et a publié sur la conservation et la mise en valeur des sites rupestres trouvés, du sud au nord, sur le territoire du Québec.

Créé suite à la première Conférence des Aînés du Nunavik tenue en 1980, l’Institut culturel Avataq a pour mandat la conservation, la protection, le développement et la mise en valeur de la langue inuktitut, de la culture matérielle ainsi que de toutes les formes d’expressions culturelle et artistique des Inuits du Nunavik.

En 1989, au nom des Nunavimmiuts (Inuits du Nunavik), l’Institut participe au partage de la collection d’art inuit du ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien. La représentation équilibrée des 14 villages du Nunavik est alors privilégiée tout en tenant compte des dimensions historique, culturelle et esthétique des œuvres à sélectionner, sans pour autant négliger la contribution de chaque artiste envers sa propre collectivité. Ce transfert d’œuvres d’art et d’objets de la culture matérielle est à l’origine de la Collection d’art inuit du Nunavik qui, sous la garde d’Avataq, n’a cessé de croître avec de nouvelles acquisitions. Quelques œuvres choisies illustreront la valeur patrimoniale et le potentiel d’expression identitaire propre à cette collection.

Le projet GÉPÈG – Souffles de résistance, images et actes pour l’art actuel amérindien
France Trépanier
France Trépanier

France Trépanier est une sang-mêlé de descendance Kanien’kehaka (Mohawk) et québécoise. Elle est une artiste visuelle, une commissaire indépendante et un expert-conseil en arts et cultures. Son travail artistique – installation, vidéo, peinture, gravure et écriture – explore les enjeux du métissage et le moment du contact entre les cultures. Son travail fut présenté dans plusieurs lieux au Canada et à en Europe. Voyez-la travailler à la murale du Jardin des Premières Nations.

Organisé par les commissaires Guy Sioui Durand et France Trépanier, l’événement s’est tenu en octobre dernier à Ottawa et Gatineau, au confluent de trois rivières, lieu traditionnel de rassemblement de nombreuses nations autochtones. Cette intervention artistique avait pour but de jeter les bases d’une reconnaissance mutuelle et de futures collaborations entre les communautés artistiques autochtones du Canada et leurs homologues francophones des 11 nations autochtones du Québec.

La présentation de France se fera par téléconférence. (annulée).

TABLE-RONDE: L’art au service de la guérison, et comme expression de soi

Étudiante au doctorat, Université d’Ottawa, Tracey Prentice contribue notamment à la réflexion sur une approche non intrusive de la recherche dans le cadre du FÉRA (Forum d’études et de recherche autochtones): “Décoloniser les méthodes de recherche”; 2010. Sa présentation avec Audrey Lord portait sur La recherche participative et la transmission des connaissances. Elle se spécialise sur la situation des personnes atteintes du VIH (SIDA).

Coordonnateur du centre interbandes des jeunes du Centre d’amitié de Montréal, Jorge Herera est aussi représentant jeunesse au conseil d’administration du Regroupement des Centres Amitiés Autochtones du Québec.

L’art comme technique de guérison est devenu une priorité au coeur du red light Montréalais pour faire face aux problèmes de marginalisation de, pauvreté, santé mentale et spiritualité des jeunes autochtones en milieu urbain.
Lors de cette table-ronde, nous envisageons de parler de l’art au service de la guérison et de la recherche universitaire auprés des Autochtones aux prises avec des problématiques d’itinérance, et de santé. Nous voulons montrer comme les diverses formes artistiques peuvent servir aux Autochtones à parler de leurs problèmes, et à rentrer en communication pour former une communauté urbaine, tout en leur permettant d’exprimer leur appartenance identitaire
avec des sujets et de matériaux qui leur tiennent à cœur.

5 à 7 : 17H00 à 19H00 : VERNISSAGE de l’EXPOSITION DE PHOTOS (à L’Escalier)

Exposition de photographies de Joni-Louka Bertrand.

Le café L’Escalier est situé au 552 Ste-Catherine est, méro Berri-UQÀM, face au Square Émilie-Gamelin

Joni-Louka Bertrand
Joni-Louka Bertrand

Photographe autochtone de la région de Montréal, née d’une mère artiste, Joni Louka-Bertrand baigne dans la créativité depuis son enfance. La photographie est son média principal et pour le maîtriser, elle s‘inscrit au programme de photographie professionnelle au cégep Dawson. Trois ans plus tard, diplôme en poche, elle est convaincue que la beauté baigne dans les couleurs, les textures, la lumière.

À travers son art de photographe, Joni-Louka Bertrand s’intéresse principalement au photomontage. Le plaisir, la complicité, l’imperfection comme son identité culturelle influencent ses créations.

Joni-Louka Bertrand
Auto-portrait par Joni-Louka
PIÈCE D’ONDINNOK : 20H00 à l’EXCENTRIS : XAJOJ TUN RABINAL ACHI
Xajoj Tun Rabinal Achi, création de la troupe Ondinnok, en collaboration avec Baile Danza Rabinal Achi, et qui réinterprète une légende Maya, illustrant sa dimension universelle.

À l’eXcentris, localisé au 3536, boulevard Saint-Laurent, métro SAint-Laurent (bus 80) ou Sherbrooke (marcher vers l’Ouest ou bus 24)

Affiche de la pièce Xajoj Tun Rabinal Achi
Affiche de la pièce Xajoj Tun Rabinal Achi

Ondinnok est une troupe professionnelle de théâtre autochtone de Montréal qui explore les zones intermédiaires des relations humaines, où tout peut basculer…
Ondinnok est la première compagnie de théâtre autochtone professionnelle du Québec. Fondée en 1985, à Montréal par Yves Sioui Durand, Catherine Joncas et le regretté John Blondin, ses créations théâtrales sont reconnues, ici et à l’étranger, pour leur originalité et leur pertinence.

El Baile Danza Rabinal Achi est une troupe maya du Guatémala, détentrice du drame précolombien Rabinal achi. Don José Léon Coloch et sa famille sont les derniers d’une longue chaîne de familles mayas qui depuis des générations ont protégé et transmis ce grand rituel théâtral et ses codes de représentation.

« Avec XAJOJ TUN RABINAL ACHI, nous voulons rallier les forces vives actuelles du milieu culturel autochtone dans une démarche de création qui allie le théâtre et la danse afin de produire un évènement qui déjoue les frontières culturelles et physiques entre les peuples autochtones des Amériques. »

Cette pièce consiste en du théâtre dansé et conjugue les talents de comédiens et danseurs des trois Amériques: du Chili, du Mexique, du Canada, du Guatémala et du Honduras.

La pièce sera suivie d’un échange avec les acteurs, danceurs et le directeur Yves Sioui-Durand.

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Diversité 2010 | 21 juin – Arts visuels

LUNDI 21 JUIN : ARTS VISUELS

SESSION 1 : 9h00 à 11h00 : ARTISANAT

Des siècles d’appropriation et de modernité : une question d’identité
Marie-Paule Robitaille Conservatrice des collections amérindiennes et inuites du musée de la civilisation à Québec
Marie-Paule Robitaille

Bachelière en histoire du Collège universitaire de Saint-Boniface de l’Université du Manitoba, Marie-Paule Robitaille a également terminé un diplôme en Histoire de l’art et en civilisation française de l’IUT de Larochelle (Université de Poitiers) en France.
Après avoir travaillé quelques années comme conservatrice dans les collections amérindiennes et métisses à Parcs Canada, Région des Prairies et du Nord, et comme gestionnaire à la Maison Riel à Winnipeg, elle devient conservatrice au Musée de la civilisation à Québec en 1988. Spécialiste des collections amérindiennes et inuites, elle travaille sur plusieurs expositions comme conservatrice, dont: Nous, les premières nations, exposition permanente depuis 1998 et Rencontre de deux mondes, 1992.
Elle présente les particularités de la conservation, la documentation et de la diffusion des collections des Premiers Peuples et des Métis dans de nombreux colloques nationaux et internationaux.
Tout récemment elle présenta au Musée national des Beaux-Arts à Ottawa « L’ethnologie d’un collectioneur: la collection des Premiers Peuples Coverdale du Musée de la civilisation ».

Les objets amérindiens, inuits et métis qui sont conservés en milieu muséal révèlent un mode de vie, des liens évidents à un territoire et des changements radicaux dans la constitution des sociétés autochtones. Ces objets témoignent aussi d’un aspect qui est très souvent mal perçu chez certains anthropologues, collectionneurs et intéressés. Les matériaux servant à fabriquer ces objets révèlent à leur façon des aspects de modernité qui ont toujours fait partie du cheminement des Premiers Peuples depuis leur rencontre avec les premiers arrivants européens. On y lit une innovation constante dans une production traditionnelle qui se régénère depuis plusieurs siècles. Des contextes de production, des détails d’assemblages et des éléments composants des œuvres feront voir les objets d’une autre perspective. L’objet ethnologique est en tout temps porteur de l’identité de l’artisan ou de l’artiste qui le produit, ainsi que de la culture d’un Peuple.

Processus de création d’une coopérative de développement d’artisanat dans les communautés Atikamekw
Karine Awashish Médiatrice culturelle en milieu coopératif
Karine Awashish

Originaire de la communauté atikamekw d’Obedjiwan, Karine Awashish s’est fixée des objectifs personnels et professionnels en lien avec le développement culturel et l’affirmation identitaire des communautés Atikamekw. Titulaire d’un baccalauréat en administration des affaires (UQAM), elle termine présentement une maîtrise en loisir, culture et tourisme à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).

Cette présentation pose un regard et amène une réflexion sur le processus de création d’une coopérative de développement de l’artisanat dans les communautés Atikamekw. L’objectif est de mieux comprendre comment se développe l’entrepreneuriat collectif autochtone à partir de la mise en valeur de son patrimoine culturel et artistique ainsi qu’à assurer la transmission des savoir-faire traditionnels tout en favorisant le développement local et social.

Une initiative originale: Le projet Alliance, design et culture matérielle

Le projet Alliance
Le projet Alliance

Le projet Alliance est une initiative de La Boîte Rouge Vif, qui vise à permettre un échange entre l’université et les communautés autochtones québécoises.
Lyse Émond représentera La Boîte Rouge Vif.
Lyse est la personne responsable de la logistique et des déplacements des expositions, en lien avec le design et la culture matérielle pour l’Université du Québec &agrave: Chicoutimi (UQAC).
La Boîte Rouge Vif a pour mission de favoriser la recherche et la création en design autochtone.

Par le développement de ressources humaines et techniques, la Boîte Rouge Vif contribue au dynamisme d’une communauté de créateurs, d’intervenants et de chercheurs, favorisant ainsi le développement de la culture autochtone par l’application de méthodologies communautaires participatives.

Le projet Alliance a été mis en oeuvre dans deux communautés jusqu’à présent: celles de Mashteuiash et d’Uashat mak Mani-Utenam. La prochaine étape se déroulera à Odanak.

Nous proposons un échange entre la responsable des communications pour La Boîte Rouge Vif, Lyse Émond, et le public (ainsi que les deux intervenantes précédentes) pour explorer les questions et impressions qu’un tel projet suscite et les échos que cela pourrait avoir à d’autres niveaux.

SESSION 2 : 11h15 à 13h15 : SCULPTURE ET ESTAMPE

Catharsis et exutoire : nouvelles trajectoires de la sculpture inuit contemporaine

Florence Duchemin
Florence Duchemin-Pelletier

Florence Duchemin-Pelletier prépare actuellement une thèse en histoire de l’art sur le collectionnisme d’art inuit en France des années 1960 à nos jours, à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense, sous la direction de Thierry Dufrêne. Elle est également chargée de cours en art contemporain à Nanterre, membre actif de l’association Inuksuk pour la promotion de la culture inuit en France et secrétaire du Cerlom (Centre d’Étude et de Recherche sur les Littératures et les Oralités du Monde). Elle a, dans ce cadre, participé à la publication en ligne des actes du Congrès des études inuit de 2006.

Loin de répondre au stéréotype longtemps soumis au grand public d’un art homogène et anonyme, la création inuit s’appuie sur des personnalités fortes aux style et ambitions
variés, à l’expression mettant en lien de multiples temporalités. Les œuvres demeurent physiquement à destination du Sud mais le processus créatif, sa trace, sa mémoire, répondent à des impératifs tant personnels que collectifs. L’introspection se fait pressante. Cette communication entend présenter et analyser un corpus d’artistes, parmi lesquels David Ruben Piqtoukun, Oviloo Tunnillie, Manasie Akpaliapik et Michael Massie, menant un travail à la fois autobiographique et libérateur. Si de telles recherches ne sont pas sans précédent dans l’art inuit (notamment dans le dessin), elles s’avèrent en revanche aujourd’hui explicitées, revendiquées par les artistes eux-mêmes et s’en trouvent d’autant plus appréciables le regardeur extérieur. Les traumatismes individuels, les bouleversements sociaux et les brisures identitaires se font le moteur d’une impulsion créatrice, allant bien souvent au-delà de la simple observation ; les langues déliées ouvrent la voie vers la guérison.

Présence autochtone et le CIEM, 3ème édition : “Là où est notre maison”
CIEM
Centre de l’image et de l’estampe de Mirabel (CIEM)

Suzie Pilon représentera le Centre de l’image et de l’estampe de Mirabel (CIEM) organsime qu’elle a co-fondé en 2004.
Formée aux Beaux-Arts à l’Université Concordia, elle a co-fondé le CIEM (Centre de l’Image et de l’Estampe de Mirabel).
Durant les dix dernières années, Suzie Pilon a acquis une solide expertise en développement organisationnel, et a participé à plusieurs comités qui lui ont permis de travailler à des projets éducationnels, environnementaux et sociaux, comme le projet “Head and hands” dans le secteur Notre-Dame-de-Grâce. Aimant relever de nouveaux défis, elle est Membre-Fondateur du CIEM, centre en art contemporain, production et diffusion, qui fera l’objet de sa présentation. Peintre et graveur (artiste professionnel) elle souhaite un développement culturel durable dans sa région. C’est ce qui l’a amenée à mettre sur pieds, en collaboration avec un collègue graveur, ce centre d’artiste autogéré au cœur de Mirabel, pour les artistes professionnels du grand Montréal et de la Région des Basses Laurentides. Ce centre leur sert de plate-forme pour procurer à de jeunes artistes de Kanesatake, depuis trois ans, en partenariat avec le milieu des arts et avec ‘Présence autochtone’ des opportunités de monter une exposition sous la forme d’un projet final de leur formation.
Lors des deux premières années les participants présentèrent leurs oeuvres à la Guilde Canadienne des Métiers d’art à Montréal et à Bibliothèques et archives nationales du Québec (BAnQ). Cette année le groupe formé par le CIEM exposera ses créations à Kanesatake.

Le CIEM (Centre de l’Image et de l’Estampe de Mirabel) a pour mission de promouvoir et de diffuser la création dans le domaine de l’estampe contemporaine. L’organisme a but non lucratif, fondé en 2004 par deux artistes graveurs, désire rendre accessible aux artistes professionnels ainsi qu’aux jeunes artistes de la relève, un lieu dynamique de recherche et d’expérimentation. Le CIEM se veut un lieu de diffusion en art actuel, qui se spécialise dans les oeuvres sur papier.

Présence autochtone
En 2007 le CIEM met en oeuvre un programme qui s’adresse aux jeunes artistes de Kanesatake. Un aspect important du projet est de garder constamment le lien avec le milieu professionnel des arts contemporains.

Le jeune artiste est également encouragé à découvrir et développer son approche personnelle, à étudier les arts dans le contexte de la culture autochtone et à poursuivre sa recherche en art d’impression contemporaine.

Le programme d’une durée de sept mois voit son aboutissement dans un projet d’exposition professionnel. Cette année le projet final s’est déroulé à Kanesatake en milieu autochtone.

Le titre de l’évènement : “ Là où est notre maison ”.

Conférence d’ouverture de GUY SIOUI DURAND: à 15h00

Au regard de la Grande Tortue, les Chasseurs/Chamans/Guerriers de l’art sont partout et nulle part !

À la salle M-450 de la Grande Bibliothèque, au 475 boul. de Maisonneuve Est, métro Berri-UQAM.

La conférence sera précédée d’une cérémonie d’ouverture par Mike Standup, traditional healer mohawk.

Guy Sioui Durand tenant un wampum en performance
Guy Sioui Durand tenant un wampum en performance

Wendat (Huron) de Wendake (Québec), Guy Sioui Durand est sociologue critique (PH.D.) et commissaire indépendant.
L’art actuel et l’art amérindien sont ses domaines d’intervention. Son livre L’art comme alternative. Réseaux et pratiques d’art parallèle au Québec 1976-1996. Sociologie critique (1997) est une référence tandis que Riopelle. Indianité (2003) se démarque par son point de vue autochtone.

Sioui Durand écrit pour plusieurs périodiques, catalogues et dans l’Internet. En février 2010 la revue Moëbius publie son essai Grand Loup et Grande Tortue dans son numéro thématique Amérindiens. En janvier 2010 est paru le numéro spécial de la revue Inter, art actuel (no 104) Indiens, indians, Indios. Art amérindien actuel dont Sioui Durand a été le coordonnateur. On retrouve son essai Insoumission dans le catalogue de l’exposition La Loi sur les Indiens revisitée au Musée Huron-Wendat de Wendake, automne 2009.

Vingt ans après la crise de Kahnesatake (Oka1990-2010), Grande Tortue porte un regard fascinant sur l’ampleur interdisciplinaire du déploiement de l’imaginaire autochtone en Gépèg (Québec).

Les visions amérindienne, métisse et inuite circulent en nomades parmi les territorialités de ce nouveau millénaire aux frontières poreuses.

Son porte parole [de la Grande Tortue], le Wendat (Huron) Tsie8ei/8enho8en (Guy Sioui Durand) proposera en Hochelaga-Montréal, tout à côté du « Grand feu » chez les Kanienke’Aka (Mohawk) de Kahnawake un survol des manifestations polymorphes de l’oralité (théâtre et performances, rythmes et sons, harangues poétiques et transcriptions littéraires) jusqu’aux peaux visuelles animées (arts visuels, médiatiques, vidéos, documentaires et cinéma).

Entre les terres de réserve et la cité, art et géopolitique s’emmêlent : le pouvoir de nos rêves se heurte toujours à la précarité des conduites/situations pour amplifier l’espoir.

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Consulter le programme pour la journée du 22 juin, Arts médiatiques, ou pour la journée du 23 juin, Écriture et diffusion

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Création et diversité dans l’art autochtone aujourd’hui

Colloque-forum « Diversité 2010 »

Présentation des artistes autochtones et autres conférenciers

Évènement ayant eu lieu à l’UQÀM (Montréal) du 21 au 23 juin 2010

Programme de cet évènement inaugural pour Artial: art et social

Lundi 21 juin : ARTS VISUELS

Mardi 22 juin : ARTS MÉDIATIQUE

Mercredi 23 juin : ÉCRITURE ET DIFFUSION

[Pour voir les informations équivalentes pour « Oralité 2011 », rendez-vous à la présentation du programme]


pdf-iconTéléchargez le programme du Colloque DIVERSITÉ 2010 en français (PDF – 6,5 Mo)

Pour voir la programmation du colloque d’Artial sur le site de Terres en vue, vous pouvez aussi aller à www.nativelynx.qc.ca.

Création et diversité dans l'art autochtone aujourd'hui
Affiche du colloque Diversité 2010, une création de Christine Sioui Wawanoloath (Tous droits réservés)

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE…

Voici des informations compplémentaires concernant le colloque inaugural
Le sous-titre de « Diversité 2010 » était : Poursuivre la tradition tout en la renouvelant
(Ce premier évènement d’envergure avait un autre titre, plus précis :
Matière et matériaux dans les pratiques artistiques autochtones contemporaines)

À savoir : informations pratiques

Où et quand se déroulèrent ces trois jours de rencontre et de réflexion ?

Le colloque-forum eut lieu à l’Université du Québec à Montréal (UQÀM), du 21 au 23 juin 2010, durant le Festival Présence autochtone. Les séances euront lieu de 9h00 à 13h00 et de 15h00 à 17h00, à la salle D-R200.

Conférence d’ouverture

La conférence d’ouverture fut prononcée par Guy Sioui Durand, sociologue Wendat, et fut suivie d’un cocktail. Elle se tint le lundi 21 juin, entre 15h00 et 18h00 à la Grande-Bibliothèque.

Juste avant, nous eûmes l’honneur de recevoir les prières de Mike Standup, Mohawk traditional healer.

Activités culturelles organisées par Artial

Pour illustrer le dynamisme de la culture autochtone
La soirée du mardi 22 juin commença avec le vernissage d’une exposition de photographies réalisées par Joni-Louka Bertrand à L’Escalier (5 à 7).
Celui-ci fut suivi, à 20h00, par une interprétation de la pièce Xajoj Tun Rabinal Achi par la troupe Ondinnok, en collaboration avec des acteurs mayas du Guatémala.
Au terme de cette représentation un échange eut lieu avec les comédiens afin de parler de la mise en scène et de la réalisation de cette pièce.

Le Rabinal Achi, spectacle d'Ondinnok intégré au programme de la dernière journée du colloque Diversité 2010.
Le Rabinal Achi, spectacle d’Ondinnok intégré au programme de la dernière journée du colloque Diversité 2010.

Nous vous invitions à voir la pièce Xajoj Tun Rabinal Achi d’Ondinnok dans le cadre de ce premier colloque.

Lors de la soirée du mercredi 23 juin, trois activités furent offertes

RENCONTRES : SPECTACLE DE CLÔTURE à partir de 21h30 : ARTS d’INTERPRÉTATION

Spectacle éclectique réunissant DANSE, POÉSIE, THÉÂTRE et MUSIQUE (à L’Alizé)!!

L'Alizé nous a accueillis - Merci!
L’Alizé nous a accueilli

Jef Tremblay
et Donna Larivière
Animateurs de la soirée

  • Louis-Karl Picard Sioui Poésie (Invités surprise: Jacqueline Fiala et Marlene Eaglespeaker)
  • Aataentsic Théâtre de masques Présentation d’une démarche originale de Sylvie-Anne Sioui Trudel et d’Oscar-Armando, faisant intervenir gestuelle, masques et flûte.
  • Marie-Céline Charron Danse aux cerceaux (annulé)
  • Ataensha productions Inc. Percussions au tambour (Line Romain-Descombes de Wendake et Jude Komi Mbekude du Togo)
  • Dany Bacon et Supay Chant Innu et musique des Andes
  • Jef Tremblay Musique et chant inspirés de la culture autochtone (Québécois)
  • Kathia Rock Auteure et interprète de chansons innues et nord-côtoises.

L’Alizé est situé au 900 Ontario Est, coin St-André

Ataensha productions inc. Artistes du monde
Ataensha productions inc. Artistes du monde

Le principe de ce spectacle célébrant la diversité de la création autochtone est de permettre de marier performance et présentation des artistes par eux-mêmes, afin de favoriser les rencontres et l’échange des idées, le plaisir et la réflexion.

Activité exclusive à Artial : retour aux racines : Nature et Nation

Le 24 juin, nous vous proposons une visite-guidée gratuite du Jardin des Premières-Nations qui portera sur les matériaux utilisés dans l’artisanat autochtone.


Message de la fondatrice d’Artial, Anaïs Janin, initiatrice et coordonnatrice du projet

Bonjour à tous nos visiteurs!

Je suis heureuse de vous convier au premier colloque d’Artial réunissant plus d’une trentaine de créatrices et créateurs, universitaires et responsables de la diffusion de l’art autochtone du Québec et du Canada. Nous sommes convaincus que leurs présentations et prestations vous permettront de découvrir comment, dans chaque secteur d’activité culturelle et pour la quinzaine de disciplines abordées lors des conférences et activités spéciales, les artistes autochtones sont porteurs d’une sensibilité spécifique.

Ils contribuent, à leur façon, à l’évolution des pratiques artistiques contemporaines, par leur capacité à construire leur identité de manière authentique tout en conciliant les influences provenant de différentes sources: la communauté d’appartenance, les courants esthétiques qui traversent le milieu de l’art et les apports provenant de l’extérieur.

Les activités spéciales font partie intégrante du programme car chaque intervenant sera invité à prendre la parole pour exposer le sens de son travail, tant lors du vernissage de l’exposition de photographies du mardi que lors du spectacle de clôture du mercredi.

Le fil conducteur des différentes rencontres sera la relation entre les sujets qui sont abordés dans les oeuvres (la “Matière”) et les matériaux utilisés pour les communiquer. Il sera intéressant de voir si on peut dégager certains traits communs aux approches de personnes venant de différentes disciplines, mais aussi les particularités qui font de chaque créateur une personnalité unique, avec son propre parcours.

Je vous souhaite personnellement, au nom de toute l’équipe d’Artial: art et social, une stimulante expérience de découverte en compagnie de l’ensemble des intervenants à Création et diversité dans l’art autochtone aujourd’hui.

Anaïs Janin

Chercheuse au doctorat en sociologie, Université du Québec à Montréal (UQAM)

Directrice administrative pour ARTIAL, qu’elle fonda en janvier 2010.

Commanditaires

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Oralité 2011

L’oralité dans les pratiques artistiques autochtones contemporaines

Du 26 au 28 octobre 2011 à Montréal

Programme

Perspectives – 26 octobre
Continuités – 27 octobre
Médiations – 28 octobre
Spectacle Tshakapesh – 28 et 29 octobre

 

Mot de présentation par Anaïs Janin

Artial est fier de vous inviter à la deuxième édition de son colloque-forum qui se tiendra du 26 au 28 octobre 2011 à Montréal. Artial désire poursuivre la recherche de ce qui fait l’originalité des pratiques artistiques autochtones contemporaines, en ciblant la thématique de l’oralité et comment celle-ci se reflète actuellement dans les arts autochtones. Ainsi le colloque aura pour thème : «L’Oralité dans les diverses pratiques artistiques autochtones contemporaines». À cette occasion, vous aurez le plaisir d’apprendre et d’échanger avec des artistes et praticiens autochtones.

Comme vous le constaterez dans notre horaire (à gauche), les activités proposées sont variées, allant des conférences aux causeries et aux ateliers. Vous pourrez ainsi découvrir la diversité des formes artistiques autochtones et comment celles-ci utilisent l’oralité pour créer aujourd’hui.

Thèmes abordés

À l’heure des médias sociaux, la parole n’a jamais été autant mise de l’avant. Cependant, qu’en est-il du côté de la scène artistique? Parole et oralité, est-ce la même chose? Comment la narration prend-elle forme aujourd’hui ? Comment l’oralité est-elle traduite et transformée par les arts visuels ? Quelles sont les conditions qui permettent aux traditions orales autochtones de reprendre de la vigueur ? Artial a préparé un programme riche en conférences et ateliers pour tenter de répondre entre autres à ces questions et aux vôtres.

La place de l'oralité dans les pratiques autochtones contemporaines - colloque Artial 2011 (Affiche)
Affiche du colloque Oralité 2011

Téléchargez le programme du colloque-forum L’Oralité dans les pratiques artistiques autochtones contemporaines (Oralité 2011)

À qui s’adresse ce colloque?

À toutes les personnes (étudiants, professeurs, curieux) autochtones ou non qui s’intéressent aux arts des Premières Nations.

À toutes les personnes qui souhaitent en apprendre davantage sur la place de l’oralité dans notre société actuelle.

Informations
Frais d’inscription

Le prix est le suivant (toutes les activités sont incluses dans ce prix) : 10$ pour les étudiants et les ainés de 65 ans et plus, 20$ pour le public en général ou gratuit pour les personnes sans revenu.

Inscriptions ouvertes dès à présent.

Renseignements supplémentaires

Pour plus d’information, téléphonez au 514-736-O318 ou 514-5O6-4382, ou par courriel à info@artial.qc.ca ou kwe@artial.qc.ca.

N’hésitez pas à transmettre l’information aux personnes qu’un tel évènement pourrait intéresser.

Nous remercions nos partenaires principaux : Le Secrétariat aux affaires autochtones du Québec, le Conseil des arts du Canada, Le Conseil des arts de Montréal, le Festival Interculturel du Conte du Québec, le département de sociologie de l’UQÀM et Patrimoine Canada.

Au plaisir de vous compter parmi nous fin octobre!

L’équipe d’Artial

Remontez au programme
Procurez-vous l’horaire final (PDF)

Vous pouvez aussi relire l’appel à propositions

Programme complet (PDF)

 

Accomplissements

Accomplissements

Hymne à la terre, au Jardin des Premières Nations, 26 août 2012

Apprenez-en davantage en vous rendant à la section Activités Passées/Spectacles.

8zidakwaso Affiche du colloque d'Artial 2011 sur l'Oralité
8zidakwaso (Écho en Huron-Wendat)
Oeuvre de Christine Sioui-Wawanoloath

Oralité 2011 – Un deuxième colloque-forum très apprécié en deux ans

L’Édition 2011 du Colloque-forum d’Artial fut un succès et nous sommes fiers du travail accompli.
Voyez un vidéo de l’évènement dans notre ‘Galerie

Ce second colloque eut lieu du 26 au 29 octobre 2011, au Conseil des arts de Montréal et à au département de sociologie de l’UQÀM.

Consultez le programme.

L’Oralité dans les pratiques artistiques autochtones contemporainesa
Voyez le ‘sommaire‘ dans la section ‘Activités passées’
Voici quelques faits saillants qui nous donnent raison d’être satisfaits

Nous avons eu 50% de plus de participation qu’à notre premier colloque-forum

L’objectif d’avoir plus de temps pour les échanges a été atteint et les interactions furent de grande qualité

La variété de disciplines artistiques, de nations et de générations présentées fut significative comme lors du premier évènement

Cette année nous sommes parvenus à réaliser le projet de façon plus autonome tout en ayant davantage de partenaires et commanditaires

L’accesssibilité fut la clé du succès de ces rencontres et tous les commentaires que nous avons reçus sont positifs

Nimishat, Nutin – Mes soeurs, les vents – My Wind Sisters

Affiche Nimishat Nutin poésie autochtone
Affiche du spectacle Nimishat Nutin, représentation du 25 mai
25 mai, au TribuTerre Bistro; de 20h00 à 21h45 pm
Un souper de solidarité eut lieu auparavant, à partir de 18h00, pour encourager les artistes…
  • 41 personnes eurent la chance inouïe de voir et d’entendre Joséphine Bacon (la Terre) dire ses Bâtons à message en compagnie de Laure Morali (l’Eau) et Naomi Fontaine (le Feu).
    Celles-ci firent écho à sa poésie avec leurs propres créations.
  • Robert Seven Crows Bourdon (l’Air) interpréta avec brio les poèmes sélectionnés dans une traduction anglaise inédite. Il nous entraîna à chanter le chant d’honneur au rythme du tambour et entonna le chant de l’aigle.
  • L’énergie du public s’est unie à l’intensité du quatuor, pour que Nimishat, Nutin – Mes soeurs, les vents – My Wind Sisters s’élèvent vers la lumière, ce mercredi-là au TribuTerre Bistro, coopérative de solidarité fondée et gérée par des artistes depuis 2010.

Le spectacle débuta à 20h30 (le prix d’entrée était de 10$)

Ensuite les spectateurs ont pu discuter avec Joséphine Bacon, Laure Morali, Robert Seven Crows Bourdon et Naomi Fontaine.

<!– Pour en savoir plus, voir le vidéo du spectacle et d’autres photos, rendez-vous aux spectacles d’Artial dans la section Activités passées. –>

Nous avons pu entendre des extraits du recueil de Naomi Fontaine, Kuessipan, qu’elle lisait pour la première fois en public à cette occasion.

Joséphine Bacon
Joséphine Bacon
Robert Seven Crows Bourdon
Robert Seven Crows Bourdon
Naomi Fontaine lisant Kuessipan
Naomi Fontaine

 

Diversité 2010 – Pour favoriser la reconnaissance de l’art autochtone contemporain

Suivez la publication des actes de notre premier colloque-forum :
Création et diversité dans l’Art autochtone aujourd’hui
Poursuivre la tradition tout en la renouvelant

Ce premier colloque eut lieu du 21 au 23 juin 2010 à Montréal, principalement à l’Université du Québec à Montréal (UQAM).

Création et diversité dans l'art autochtone aujourd'hui
Le visuel de l’affiche du colloque Diversité 2010, une création de Christine Sioui Wawanoloath (elle présenta une conférence)
[Tous droits réservés]

Sujet des conférences : Matière et matériaux dans les pratiques artistiques autochtones contemporaines.

Les conférenciers (principalement des artistes) présentèrent les relations entre les sujets qui les inspirent et les matériaux qu’ils utilisent pour exprimer ces « matières » dans leur travail en tant que créateurs (ou commissaires d’exposition) au Québec et au Canada.

Cliquez sur le lien vers les colloques dans le menu latéral pour découvrir quels furent l’horaire et le programme (ainsi que la présentation générale et les activités spéciales) de ce premier évènement d’envergure dans l’existence d’Artial.

Si vous avez besoin d’informations supplémentaires, n’hésitez pas à communiquer avec nous à l’adresse courriel suivante : artial.2.0 [at] gmail.com.

Spectacles, expositions et plus…: Conférence d’ouverture de Guy Sioui-Durand, Exposition des photographies de Joni-Louka Bertrand, Concert-causerie avec Kathia RockSpectacle de clôture avec Dany Bacon et Supay….

Présence autochtone 2010
Terres en vue organise le festival Présence Autochtone

 

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