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Diversité 2010 | 22 juin – Arts médiatiques

MARDI 22 JUIN 2010 : ARTS MÉDIATIQUE

SESSION 1 : 9H00 à 11H00 : INSTALLATION ET PERFORMANCE

Utilisation des matériaux dans ma pratique
Sonia Robertson
Sonia Robertson

Artiste Ilnu de Mashteuiatsh réalisant des performances et des installations, Sonia Robertson est très impliquée dans sa communauté. Elle a fondé l’association du Parc sacré donc elle fut présidente durant huit ans. Elle a également travaillé au Musée amérindien pendant quatre ans, où elle a créé des liens avec des organismes régionaux et intégré l’art actuel.

Artiste, Sonia Robertson détient un baccalauréat interdisciplinaire en art de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Elle expérimente plusieurs champs disciplinaires: photographie, installation, vidéo, action, danse, atmosphère sonore et écriture. Ses œuvres sont une trace matérielle de l’expérience spirituelle vécue avec les éléments, les esprits présents. Son travail fut présenté dans sa communauté, au Québec, au Canada, en France, en Haïti et au Japon.

Sonia présentera son travail en faisant une performcance.

Identité, pratique contemporaine et la salle de classe : la communication des artistes comme outil
pédagogique

Artiste en arts visuels, Hannah Claus est une artiste contemporaine professionnelle d’ascendance mixte (Euro-Canadienne et Mohawk) qui explore les croisements et convergences de ses cultures à différents niveaux dans sa pratique artistique. Ses installations ont été inclues dans les expositions collectives Au fil de mes jours – In My Lifetime initiée par le Musée national des beaux arts du Québec en 2005, Oh So Iroquois produite par par la Ottawa Art Gallery en 2007 et Alternation au York Quay Harbourfront Centre de Toronto. Elle prépare actuellement une exposition solo pour la galerie du Centre d’art de la confédération à l’Ile-du-Prince-Édouard. Pour accéder à un site relatif à son travail: http://hannahclaus.blogspot.com/.

Assistante-professeure invité département d’Histoire de l’art de l’université Concordia, &agrave Montréal, Elizabeth Kalbfleisch enseigne l’histoire de l’art autochtone. Elle écrit à propos des pratiques artistiques des femmes autochtones et sur l’interculturalisme dans la culture visuelle. Elle détient un doctorat en Cultural and Visual Studies, de l’Université de Rochester, à New York.

Le contenu de cette présentation s’est développé après que Hannah Claus, artiste visuelle, était invitée par Elizabeth Kalbfleisch, professeur d’histoire de l’art, à faire une préentation dans son cours, Art in Native America à l’université Concordia. Ensemble, elles questionnent le rôle de l’identité en tant que modèle pour les pratiques d’art des artistes autochtones, tout en considérant l’utilité de la visite de l’artiste dans les salles de cours. Ce dialogue inclura une présentation visuelle de la pratique artistique de Claus, et une sélection de commentaires des étudiants qui ont participé à la présentation originale.

SESSION 2 : 11H15 à 13H15 : ARTISTES MULTIDISCIPLINAIRES

Sujet et matériau dans mon œuvre, à propos de mon identité métisse
Jacqueline Fiala
Jacqueline Fiala

Artiste Métisse multidisciplinaire de l’Alberta, Jacqueline Fiala a reçu une formation en éducation. Maintenant retraitée, elle a travaillé en tant que coordonnatrice dans un établissement pour jeunes contrevenants, travailleuse jeunesse pour le centre-ville, professeure et conseillère dans un centre d’hébergement pour femmes. Le bénévolat au sein de la communauté constitue un autre de ses intérêts. Elle a publié, entre autres écrits, “Healing Through Art”).

Apprenant par expérience de manière autodidacte, Jacqueline Fiala a suivi des cours avec un sculpteur local. Elle participa à l’exposition “Spirits in the Sun” à Scottsdale en Arizona en 1998. En tant que graveuse de pierre de savon, elle s’inspire de Constantin Brancusi. Son travail de gravure et de poésie intègre les thèmes de la nature, de la justice sociale, des enjeux auxquels les femmes sont confrontées, de la culture, de la spiritualité et des problématiques environnementales.
«La présentation débutera par un bref survol de mon évolution en tant qu’artiste et poétesse. Elle sera ensuite centrée sur des images de mes sculptures et sur les influences et inspirations pour chaque oeuvre. Pour finir je mettrai en relief de sculptures spécifiques, étant à la source des poèmes que je lirai.»

Matérialiser l’immatériel
Éruoma Awashish
Éruoma Awashish

Artiste atikamekw multidisciplinaire, Eruoma Awashish se présente ainsi:
«Ma mère est québécoise et mon père est de nation Atikamekw, j’appartiens donc à deux cultures. J’ai été élevée dans ma communauté d’Opitciwan, mon appartenance à la nation Atikamekw est donc plus forte que celle des québécois bien que je ne la dénigre pas. Il y a déj&agrave plusieurs années que j’ai quitté ma communauté pour allé étudier en ville. […] Pour moi, préserver ma culture est un combat que je mène tous les jours ».

«Son art veut mélanger les cultures et placer les contrastes en évidence. Elle veut marier les objets des
peuples entre eux. D’ailleurs, elle a un faible pour Brian Jungen, un jeune artiste de Vancouver qui a connu un rayonnement international après avoir créé un squelette de baleine avec des chaises de patio en plastique.»

Chantale Potvin, « L’artiste Eruoma Awashish : Des œuvres qui étonnent », (Innuvelle, septembre 2009)

Cette présentation n’a pu avoir lieu. Celle d’Amber Berson, initialement prévue pour mercredi après-midi,  s’y est substituée

SESSION 3 : 15H00 à 17H00 : TÉMOIGNAGES : ART ET SOCIÉTÉ

La Collection d’art inuit du Nunavik : réappropriation culturelle et patrimonialisation
Louis Gagnon
Louis Gagnon

Conservateur, Institut culturel Avataq, Louis Gagnon est titulaire d’une maîtrise en histoire de l’art qui lui a permis de poursuivre, au niveau du doctorat, ses travaux combinant des recherches historiques et des études en sémiologie visuelle à propos de la sculpture des Inuits du Nunavik. Depuis près de vingt ans, il agit à titre de spécialiste de l’art inuit pour différents musées au Canada et en Europe, il publie des articles et rédige des analyses portant sur la sculpture des Inuits. Au cours de cette période, il a également réalisé une quarantaine d’expositions explorant divers aspects de cette forme d’art.
Il y a déjà plus de quinze ans qu’il voyage régulièrement au Nunavik, au nom de l’Institut culturel Avataq. En 2001, cet organisme inuit l’a nommé conservateur et, il y a un an, il a mis sur pied le département de Muséologie de l’Institut qui veille sur la Collection d’art inuit du Nunavik et soutient activement le développement de la muséologie et de la conservation patrimoniale au Nunavik.
Parallèlement à ses activités de recherche et de mise en valeur autour de l’art et la culture des Inuits, il a participé à plusieurs recherches en archéologie rupestre et a publié sur la conservation et la mise en valeur des sites rupestres trouvés, du sud au nord, sur le territoire du Québec.

Créé suite à la première Conférence des Aînés du Nunavik tenue en 1980, l’Institut culturel Avataq a pour mandat la conservation, la protection, le développement et la mise en valeur de la langue inuktitut, de la culture matérielle ainsi que de toutes les formes d’expressions culturelle et artistique des Inuits du Nunavik.

En 1989, au nom des Nunavimmiuts (Inuits du Nunavik), l’Institut participe au partage de la collection d’art inuit du ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien. La représentation équilibrée des 14 villages du Nunavik est alors privilégiée tout en tenant compte des dimensions historique, culturelle et esthétique des œuvres à sélectionner, sans pour autant négliger la contribution de chaque artiste envers sa propre collectivité. Ce transfert d’œuvres d’art et d’objets de la culture matérielle est à l’origine de la Collection d’art inuit du Nunavik qui, sous la garde d’Avataq, n’a cessé de croître avec de nouvelles acquisitions. Quelques œuvres choisies illustreront la valeur patrimoniale et le potentiel d’expression identitaire propre à cette collection.

Le projet GÉPÈG – Souffles de résistance, images et actes pour l’art actuel amérindien
France Trépanier
France Trépanier

France Trépanier est une sang-mêlé de descendance Kanien’kehaka (Mohawk) et québécoise. Elle est une artiste visuelle, une commissaire indépendante et un expert-conseil en arts et cultures. Son travail artistique – installation, vidéo, peinture, gravure et écriture – explore les enjeux du métissage et le moment du contact entre les cultures. Son travail fut présenté dans plusieurs lieux au Canada et à en Europe. Voyez-la travailler à la murale du Jardin des Premières Nations.

Organisé par les commissaires Guy Sioui Durand et France Trépanier, l’événement s’est tenu en octobre dernier à Ottawa et Gatineau, au confluent de trois rivières, lieu traditionnel de rassemblement de nombreuses nations autochtones. Cette intervention artistique avait pour but de jeter les bases d’une reconnaissance mutuelle et de futures collaborations entre les communautés artistiques autochtones du Canada et leurs homologues francophones des 11 nations autochtones du Québec.

La présentation de France se fera par téléconférence. (annulée).

TABLE-RONDE: L’art au service de la guérison, et comme expression de soi

Étudiante au doctorat, Université d’Ottawa, Tracey Prentice contribue notamment à la réflexion sur une approche non intrusive de la recherche dans le cadre du FÉRA (Forum d’études et de recherche autochtones): “Décoloniser les méthodes de recherche”; 2010. Sa présentation avec Audrey Lord portait sur La recherche participative et la transmission des connaissances. Elle se spécialise sur la situation des personnes atteintes du VIH (SIDA).

Coordonnateur du centre interbandes des jeunes du Centre d’amitié de Montréal, Jorge Herera est aussi représentant jeunesse au conseil d’administration du Regroupement des Centres Amitiés Autochtones du Québec.

L’art comme technique de guérison est devenu une priorité au coeur du red light Montréalais pour faire face aux problèmes de marginalisation de, pauvreté, santé mentale et spiritualité des jeunes autochtones en milieu urbain.
Lors de cette table-ronde, nous envisageons de parler de l’art au service de la guérison et de la recherche universitaire auprés des Autochtones aux prises avec des problématiques d’itinérance, et de santé. Nous voulons montrer comme les diverses formes artistiques peuvent servir aux Autochtones à parler de leurs problèmes, et à rentrer en communication pour former une communauté urbaine, tout en leur permettant d’exprimer leur appartenance identitaire
avec des sujets et de matériaux qui leur tiennent à cœur.

5 à 7 : 17H00 à 19H00 : VERNISSAGE de l’EXPOSITION DE PHOTOS (à L’Escalier)

Exposition de photographies de Joni-Louka Bertrand.

Le café L’Escalier est situé au 552 Ste-Catherine est, méro Berri-UQÀM, face au Square Émilie-Gamelin

Joni-Louka Bertrand
Joni-Louka Bertrand

Photographe autochtone de la région de Montréal, née d’une mère artiste, Joni Louka-Bertrand baigne dans la créativité depuis son enfance. La photographie est son média principal et pour le maîtriser, elle s‘inscrit au programme de photographie professionnelle au cégep Dawson. Trois ans plus tard, diplôme en poche, elle est convaincue que la beauté baigne dans les couleurs, les textures, la lumière.

À travers son art de photographe, Joni-Louka Bertrand s’intéresse principalement au photomontage. Le plaisir, la complicité, l’imperfection comme son identité culturelle influencent ses créations.

Joni-Louka Bertrand
Auto-portrait par Joni-Louka
PIÈCE D’ONDINNOK : 20H00 à l’EXCENTRIS : XAJOJ TUN RABINAL ACHI
Xajoj Tun Rabinal Achi, création de la troupe Ondinnok, en collaboration avec Baile Danza Rabinal Achi, et qui réinterprète une légende Maya, illustrant sa dimension universelle.

À l’eXcentris, localisé au 3536, boulevard Saint-Laurent, métro SAint-Laurent (bus 80) ou Sherbrooke (marcher vers l’Ouest ou bus 24)

Affiche de la pièce Xajoj Tun Rabinal Achi
Affiche de la pièce Xajoj Tun Rabinal Achi

Ondinnok est une troupe professionnelle de théâtre autochtone de Montréal qui explore les zones intermédiaires des relations humaines, où tout peut basculer…
Ondinnok est la première compagnie de théâtre autochtone professionnelle du Québec. Fondée en 1985, à Montréal par Yves Sioui Durand, Catherine Joncas et le regretté John Blondin, ses créations théâtrales sont reconnues, ici et à l’étranger, pour leur originalité et leur pertinence.

El Baile Danza Rabinal Achi est une troupe maya du Guatémala, détentrice du drame précolombien Rabinal achi. Don José Léon Coloch et sa famille sont les derniers d’une longue chaîne de familles mayas qui depuis des générations ont protégé et transmis ce grand rituel théâtral et ses codes de représentation.

« Avec XAJOJ TUN RABINAL ACHI, nous voulons rallier les forces vives actuelles du milieu culturel autochtone dans une démarche de création qui allie le théâtre et la danse afin de produire un évènement qui déjoue les frontières culturelles et physiques entre les peuples autochtones des Amériques. »

Cette pièce consiste en du théâtre dansé et conjugue les talents de comédiens et danseurs des trois Amériques: du Chili, du Mexique, du Canada, du Guatémala et du Honduras.

La pièce sera suivie d’un échange avec les acteurs, danceurs et le directeur Yves Sioui-Durand.

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Consulter le programme pour la journée du 23 juin, Écriture et diffusion ou pour celle du 21 juin, Arts visuels

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